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2013/09/15

Un jour, avec les femmes du monde

Femmes du monde! Unissons- nous pour mettre fin à la violence contre les femmes!

Un jour aux côtés des femmes du monde - le 5 octobre 2013 à Bruxelles (Pianofabriek)

Nous le savons toutes que:

La violence fait plus de victimes parmi les femmes de 15 à 40 ans, que la guerre, les accidents de voiture ou le paludisme!
Chaque année 800.000 personnes sont victimes de la traite d'êtres humains dont une majorité de femmes!
Chaque année 3.000.000 Africaines sont excisées!
Et, un quart des femmes enceintes sont violentées sexuellement!
Les femmes assument 2/3 du travail mondial mais ne bénéficient que de 10% du revenu du travail et seulement 1% d'entre elles sont propriétaires!
Ça suffit! La période des bilans et des revendications est terminée. Il ne suffit plus répéter que: 1/3 des femmes subissent durant leur vie le viol, la violence ou la violence sexuelle et toutes les femmes en sont menacées.
La question principale c'est: pourquoi les femmes, en tant que groupe social, sont victimes de ségrégation et de violence?
La question le plus important: comment mettre fin à cette violence mondiale?
Vous avez bien compris! Réfléchir à aider les victimes de la violence c'est une chose et réfléchir à l’arrêter, c'est autre chose.
Oui, nous les femmes, dès la naissance jusqu'à la mort, en temps de paix ou de guerre et dans le monde entier, sommes confrontées à la ségrégation et la violence exercées par l'Etat, la société et la famille. La violence contre les femmes ne connaît ni nationalité, ni religion, ni race. Nous ne sommes à l'abri ni dans la rue, ni au travail, ni chez nous, ni dans notre lit.
La violence, le viol et la violence sexuelle, que ce soit dans les pays avec des législations "avancées" et "démocratiques" ou dans les pays arriérées, signifient que la femme est fondamentalement propriété de l'homme, que l'ordre patriarcal dote les hommes, socialement et politiquement, du pouvoir de contrôle sur les femmes; c'est le moyen de perpétuer et de garantir la suprématie oppressante de l'homme et la subordination de la femme. C'est le moyen de garantir les rapports sociaux et de production patriarcaux. Le viol et la maltraitance sexuelle sont des crimes contre les femmes. Partout dans le monde, de façon légale ou illégale, les femmes sont la propriété des hommes, comme des marchandises.
Dès lors, tant que les hommes pourront louer, acheter ou vendre le corps des femmes, tant qu'il sera exploité par la pornographie, tant que le pouvoir de l'argent permettra aux hommes de s'innocenter, tant que des milliers de femmes seront violées dans les prisons, dans les rues ou chez elles, tant que les femmes seront emprisonnées pour avoir refusé les mariages arrangés, le viol ou la prostitution, tant que plus de 20.000 femmes chaque année seront victimes de crimes d'"honneur", tant que 200.000 filles de moins de 14 ans seront chaque année vendues et achetées dans le commerce sexuel, tant que des milliers de femmes s'immoleront par le feu pour échapper à la violence, tant que les femmes seront tuées victimes des soupçons de leur fratrie, tant que les femmes perdront la vie à cause de l'illégalité de l'avortement, tant qu'elles seront lapidées parce qu'elles ont aimé, tant que chaque jour, 3 milliards de femmes seront victimes de violence, et ... Personne ne sera libre !
Mais aujourd'hui, parallèlement à la mondialisation de la violence, la lutte des femmes s'est elle aussi étendue mondialement, de l'Inde à Londres, de l'Egypte à la Turquie, de la Belgique au Congo, de l'Iran aux États-Unis, au Brésil,... Les femmes s'inspirent mutuellement de leurs luttes et font siennes les avancées des autres dans d'autres régions du monde.
Nous, un groupe de femmes turques, kurdes, iraniennes, belges, ... soucieuses de faire un pas pour mettre fin à la violence étatique ou sociale ou familiale, nous nous réunirons le 5 octobre 2013 à Bruxelles (Pianofabriek) pour échanger, en diverses langues, nos expériences et points de vue politiques sur la résistance et ses différentes formes ... et pour répondre à ces deux questions.
Cette réunion est destinée à toutes les femmes de tous les âges, langues, origines ethniques et nationales, religions, etc. Toutes les participantes pourront parler de leurs expériences personnelles ou entendre celles des autres ; c’est un lieu pour briser le silence et emprunter la voie de la résistance contre la violence faite aux femmes ; un lieu de discussion et de réflexion pour toutes celles qui se préoccupent de l’émancipation des femmes car sans cela personne ne peut être libre dans le monde.

Date : samedi 5 octobre 2013 de 10H à 22H.

Lieu : Pianofabriek, Rue du fort 35,1060 Saint-Gilles, Bruxelles, Trams: 3, 4, 51, Arrêt : Parvis de Saint-Gilles

Programme :
Atelier de théâtre : «Quand les femmes briseront le silence, le monde tremblera»
Salon Casablanca II (10H) : Ouvert à toutes les femmes qui veulent à travers les outils du théâtre et avec l’appui du groupe, livrer et raconter leurs expériences personnelles.

Discussions et échanges : «Comment mettre fin à la violence faite aux femmes?»
Salon Zabriskie Point (16H-19H) : Débat entre activistes et le public
(Le débat se fera en français avec les traductions nécessaires pour le groupe)

Les intervenantes :
Leila Parnian - Organisation des Femmes du 8 mars (Iran-Afghanistan)
Samia Beziou - PhD Researcher, Université Libre de Bruxelles
Ezra Guden - L’Union des Femmes Socialistes
??? - ???
Modératrice: Sophie Withaeckx (VUB)

†Musique et danse : «Je chante de ta voix la liberté»
Salon Zabriskie Point (20H – 22H) :

Entrée : 5€ / réduction spéciale pour étudiants / gratuit pour les sans-emploi
Leman Sthen - chanteuse (Allemande-Macédoine)
Roshanak Jabéri - Chorégraphe et danseuse iranienne- canadienne, Une pièce de dance « derrière les murs sanglante »

Si vous avez besoin de baby-sitter, veuillez nous contacter. /
Email : committeebe@gmail.com / Gsm : 0486484365

Les organisateurs:
L’Union des Femmes Socialistes / skb-aveg@hotmail.com
L’Organisation des Femmes du 8 mars (Iran-Afghanistan) / www.8mars.com
L’Institut Kurde de Bruxelles / www.kurdishinstitute.be

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